(VIDÉO) L’agonie du régime Loukachenko : Des manifestants tués, arrestations, violences dans les rues

Les Biélorusses vivent le 5ème jours des manifestations, des répressions, des violences de la part des forces policières. Dimanche dernier, après les élections présidentielles, les Biélorusses sont descendus dans les rues pour défendre leur vote.

On compte déjà des milliers d’arrestation. Des parents qui recherchent leurs enfants. Depuis des jours ils n’ont aucune information où se trouvent leurs enfants.

Selon le ministère biélorusse de l’Intérieur, 700 personnes ont été interpellées au cours du quatrième jour de manifestations, portant le total des arrestations à 6700.

Des centaines de vidéos sur les réseaux sociaux montrent l’agonie du régime Loukachenko. Les manifestations sont violemment réprimées par les autorités, quatre jours après le scrutin présidentiel.

Voici une vidéo qui illustre bien comment la liberté d’expression est réprimé en Biélorussie par les forces policières. Un chauffeur a été agressé et retenu par les policiers parce qu’il a montré sa solidarité avec les manifestants.   

Des journalistes des médias officiels démissionnent de leurs postes. La raison est simple, ils ne peuvent plus transmettre des mensonges au public.

De nombreux salariés de grandes entreprises biélorusses sont descendus dans les rues pour manifester leurs mécontentements envers le pouvoir.

Encore des forces policières qui jettent leurs uniformes: “Ce n’ai pas du tout digne de le porter quand leurs camarades recourent à la violence envers les citoyens qui veulent manifester librement. On a prêté serment pour les défendre, pas pour les persécuter ”.

Rappelons que la candidate de l’opposition à l’élection présidentielle Svetlana Tikhanovskaïa s’est vue obligée de se réfugier en Lituanie suite aux pressions et menaces exercées à son encontre par le pouvoir et les services secrets. 

Alors, quel avenir pour la Biélorussie? La dictature du Loukachenko va-t-elle tomber?

Une chose est certaine: le peuple biélorusse mérite mieux que son dictateur.