Saint-Etienne retenue parmi les lauréats de l’appel à projets national « Les Quartiers fertiles »

0
Saint-Etienne a été retenue parmi les 48 nouveaux lauréats de l’appel à projets « Les quartiers fertiles », porté par l’Anru (Agence nationale pour la rénovation urbaine), doté d’un budget total de quelque 34 millions d’euros et qui a pour ambition de déployer l’agriculture urbaine dans les quartiers en renouvellement urbain, annonce la Ville de Saint-Étienne dans un communiqué de presse.
Cette reconnaissance nationale s’inscrit parfaitement dans le cadre de la politique de la ville que nous conduisons à Saint-Etienne depuis 2014, et qui au-delà de la rénovation urbaine, certes nécessaire et importante, prend en compte l’ensemble des actions en lien avec le bien être social et le développement durable,  réaffirme Gaël Perdriau, maire de Saint-Etienne et président de Saint-Etienne Métropole.

 

Et notre projet innovant de pépinière stéphanoise de l’agriculture urbaine primé aujourd’hui y répond d’autant plus, que cela est en cohérence totale avec la politique agricole et alimentaire que nous menons à l’échelle de la métropole stéphanoise.
 
Siham Labich, adjointe au maire chargée de la politique de la ville et vice-présidente de Saint-Etienne Métropole précise : « le projet consiste en la création d’une pépinière de l’agriculture urbaine, dans un premier temps, dans le quartier de la Cotonne-Montferré, sur des terrains libérés à la suite de démolitions (tours Peyrard). Des équipements de transformation ainsi qu’une plateforme de préparation seront installés au sein de la pépinière permettant de transformer les produits et leur apporter une valeur ajoutée. Le projet a également un axe d’expérimentation tel que la régénération des terres végétales, le compostage ou encore les modes d’isolation avec des matériaux bios.
De manière globale, nous pourrons y associer de nombreux acteurs d’ores et déjà sensibilisés et mobilisés sur les questions de développement durable et d’agriculture urbaine : monde associatif, jardins partagés, jardins familiaux, agriculteurs locaux,  jardiniers amateurs, réseaux de distribution circuits courts, écoles, structures d’éducation populaire, de formation, d’insertion, d’enseignement supérieur, avec l’objectif d’en faire un lieu qui soit à la fois de ressources, de formation, de production et de transformation de produits agricoles. Ce concept d’agriculture urbaine pourra ensuite être développé sur d’autres quartiers dits Anru ou prioritaires de la politique de la ville (QPV).
 
Ce projet, créateur d’activités et donc d’emplois, permettant de lutter contre la précarité alimentaire, est porteur d’une véritable dynamique à la fois en termes de développement durable, social, économique, d’éducation et de santé publique ».
Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.