La pandémie, le confinement sont des grandes provocations pour les victimes de violences conjugales. L’angoisse, la peur sont ressentis tout au long de cette période.
Mais, rien n’est perdu. Un panel de mesures, jamais exhaustif, visant à protéger les femmes victimes de violences conjugales est conçu pour ce genre de situations.
L’Association ”SOS violences conjugales 42” qui a développé des permanences d’accueil à l’encontre des femmes victimes de violence, assurées par des professionnelles, a dû adapté son programme.
Contacté par ER NEWS France, la directrice de l’Association ”SOS violences conjugales 42”, Michelle Perrin, a précisé que les salariés de l’Association continuent d’être à l’écoute de victimes de violences conjugales.
Heureusement, il n’y a pas une augmentation de cas de violences conjugales en cette période
« Tous les services d’urgence fonctionnent. Chaque jour nous recevrons une dizaine d’appels concernant les violences conjugales. C’est à peu près la même situation qu’avant le confinement. Nous sommes en collaboration avec la Ville de Saint-Etienne qui a distribué des brochures dans les boites aux lettres des stéphanois avec nos coordonnées aussi », explique la directrice de l’Association ”SOS violences conjugales 42″.
Face aux violences conjugales durant le confinement, il y a des solutions
Une femme victime de violences conjugales peut appeler 115, le numéro de la veille sociale qui centralise les disponibilités d’hébergements. Elle bénéficie également d’un bon taxi.
Il est aussi conseillé de déposer une plainte en ligne à la police ou à la gendarmerie.
« Tout est prévu pour les femmes victimes de violences conjugales et ses enfants », assure la directrice de l’Association ”SOS violences conjugales 42″.
Si vous êtes victime de violences conjugales, appeler un des numéro d’urgence suivants:
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