C’est le huitième jour de manifestations en Biélorussie. Un immense marche de l’opposition est organisé aujourd’hui à Minsk.
Lukashenko's desperate address is over. Meanwhile, in the other of part of Minsk, near Stela, people begin to arrive for for what would become the largest rally in the country's history. pic.twitter.com/2Pcl8K4TYY
— Tadeusz Giczan (@TadeuszGiczan) August 16, 2020
Les manifestants ont défilé tout au long de l’avenue de l’Indépendance dans le centre de la capitale biélorusse, portant des fleurs et vêtus de blanc. Des centaines de milliers de personnes réclament le départ de l’autocrate Alexandre Loukachenko, au pouvoir en Biélorussie depuis 26 ans.
Crowds are literally everywhere in Minsk. People are walking to the obelisk Stela, some are gathering in their neighbouthoods. Cheerful and peaceful, they are holding banners against violence,white-red-white flags,often literally self-made,balloons and flowers. #Belarus pic.twitter.com/BcG9VaAlch
— Hanna Liubakova (@HannaLiubakova) August 16, 2020
Plus tôt dans la matinée, un rassemblement pro-gouvernemental a eu lieu dans la capitale de Biélorussie. Des centaines de travailleurs ont participé à cette manifestation sous la menace de perdre leur emploi.
La victoire d’Alexandre Loukachenko à la présidentielle du 9 août est contestée. La mobilisation en faveur d’une rivale inattendue, Svetlana Tikhanovskaïa, 37 ans, a enflammé la Biélorussie avant le vote. Elle est désormais en exil en Lituanie.
Svetlana Tikhanovskaïa a annoncé la création d’un comité pour organiser le transfert du pouvoir.
Rappelons que vendredi l‘Union européenne a donné son feu vert pour sanctionner la répression menée en Biélorussie.
« Nous assistons à un terrorisme d’État au Bélarus. C’est clairement inacceptable en Europe au XXIe siècle », a dénoncé le chef de la diplomatie du Luxembourg, Jean Asselborn.
La France est « pleinement engagée sur le principe de sanctions individuelles ciblées et le soutien aux droits et aux libertés du peuple biélorusse », a assuré le secrétaire d’Etat français aux Affaires européennes, Clément Beaune, dans un message sur twitter.
