Le 20 août – 53e anniversaire de l’Usine Dacia de Pitești
Le 20 août 2021, l’Usine Dacia de Pitești célèbre plus d’un demi-siècle d’existence en
Roumanie et 53 ans depuis l’inauguration du premier modèle Dacia 1100, le 20 d’août 1968.
L’usine Dacia de Pitești a été construite en Roumanie au temps de la guerre froide où furent longtemps assemblées des variantes de la Renault 12 (la Dacia 1300). L’usine d’État a été rachetée par le groupe Renault en 1999 pour y construire un modèle à bas coût, la Dacia Logan.
La construction de l’Usine de Pitești a démarré en 1966, suite au contrat-cadre de licence de fabrication et vente de véhicules, signé pour 10 ans avec la compagnie française Renault.
Au total, le modèle Dacia 1100/Renault 8 a été produit en 37 546 exemplaires et a été suivi en 1969 par la Dacia 1300/Renault 12. Cette dernière a été fabriquée à près de 2 000 000 d’exemplaires jusqu’en 2004, avec les moteurs et boîtes correspondants.
Les premières réalisations roumano-françaises
En 1995, Dacia a lancé la première automobile 100% conçue par les ingénieurs roumains, la Nova. Les modèles Dacia SupeRNova, lancé en 2000 et Solenza, lancé en 2003, équipés d’un moteur et d`une boîte de vitesses Renault, sont les premières réalisations roumano-françaises. Ces projets ont permis de transformer et mettre au meilleur niveau européen de qualité et productivité des usines. Grace aux collaborations entre les ingénieurs roumains et français, un nouveau modèle Logan fût créé et lancé en 2004, jouissant d’un énorme succès dans les deux pays et partout en Europe.
Le modèle Dacia Duster est à présent l’un des plus fiables, appréciés et répandus véhicules 4×4 bon marché sur le marché européen, africain, asiatique et non seulement.
A présent, la production de l’Usine Dacia Pitești compte 350 000 de véhicules/an, plus 500 000 moteurs et plus de 500 000 de boîtes de vitesse exportés en 44 pays sur 4 continents. La société Dacia est la plus développée entreprise de Roumanie, avec un chiffre d’affaires de 5,2 milliards d’euros.
Article paru dans la publication
« Confluences roumano-français. Dialogue et échanges »,
édité par le Consulat Général de Romanie à Lyon