Emmanuel Macron: ”Fin avril nous serons à plus de 15 millions de masques fabriqués en France par semaine”
”Il nous faut produire davantage sur notre sol. Avant la crise, nous produisions en France 3,3 millions de masques par semaine. Fin avril, nous serons à 15 millions par semaine. Et nous poursuivrons cet effort”, a déclaré le président de la République Emmanuel Macron, lors d’une visite à Kolmi-Hopen, une fabrique de masques près d’Angers.
Il nous faut produire davantage sur notre sol. Avant la crise, nous produisions en France 3,3 millions de masques par semaine. Fin avril, nous serons à 15 millions par semaine. Et nous poursuivrons cet effort. pic.twitter.com/qh8unScuHV
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) March 31, 2020
Le chef de l’Etat estime que les industries françaises pourront produire d’ici mi-mai 10 000 respirateurs
Il nous faut produire davantage sur notre sol. D’ici mi-mai, nos industries françaises auront produit 10 000 respirateurs. pic.twitter.com/lHrCnlQbps
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) March 31, 2020
Afin de pouvoir «passer les commandes» dont le pays a besoin, le chef de l’État a notamment annoncé une dotation «exceptionnelle» de 4 milliards d’euros à Santé publique France.
«Pour mener ce combat contre le virus, dans un contexte où toutes les certitudes sont balayées? (…) nous avons, bien sûr, eu une stratégie de commande, d’importation. Mais notre priorité, aujourd’hui, est de produire davantage en France. Et de produire davantage en Europe. Le jour d’après ne ressemblera pas au jour d’avant. Nous devons rebâtir notre souveraineté nationale et européenne », a-t-il indiqué.
Qui est Kolmi-Hopen, le fabricant français de masques ?
Cette PME, qui emploie 102 salariés à Saint-Barthélémy-d’Anjou, dans l’agglomération d’Angers (Maine-et-Loire), est en première ligne face au coronavirus. L’usine a embauché 35 salariés supplémentaires en production et logistique et ses machines tournent désormais 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24. « On a multiplié notre production par cinq ou six depuis le 21 janvier, confiait il y a quelques jours son dirigeant, Gérald Heuliez, à L’Usine Nouvelle. On livre nos clients récurrents qui ont des contrats avec les hôpitaux. On livre le plus souvent, si on peut choisir, là où il y a le risque dans un hôpital, cela peut être en Italie, en Chine, en Corée…”, selon le site www.usinenouvelle.com