Décès de Pierre Cardin, réaction de Gaël Perdriau, maire de Saint-Etienne et président de Saint-Etienne Métropole
Le célèbre couturier Pierre Cardin, dernier grand nom de l’âge d’or de la Haute Couture française, est mort à l’âge de 98 ans , a annoncé sa famille.
Pierre Cardin découvre très vite sa passion pour l’élégance. A l’âge de 14 ans à peine en 1936, il débute son apprentissage à Saint-Etienne. Onze ans plus tard, il est le premier tailleur de la maison Dior.
ER NEWS partage la réaction de Gaël Perdriau, maire de Saint-Etienne et président de Saint-Etienne Métropole :
« Les vêtements que je préfère sont ceux que j’invente pour le monde de demain », arguait Pierre Cardin, qui sera le premier couturier à entrer à l’Académie des beaux-arts, faisant reconnaître la mode comme un art à part entière.
Cadet d’une famille nombreuse d’origine italienne, Pietro Costante Cardin est né le 2 Juillet 1922 à San Biagio di Callalta, dans la Province de Venise.
Afin de fuir le régime fasciste instauré par Mussolini, dans l’Italie du milieu des années 20, comme beaucoup d’italiens, la famille Cardin décide d’émigrer en France, à Saint-Etienne, alors que le petit Pierre est âgé de deux ans.
En grandissant, Pierre Cardin est persuadé d’être prédestiné à suivre une brillante carrière dans la mode.
C’est pourquoi à l’âge de quatorze ans, il démarre son apprentissage chez Bonpuis, un tailleur de Saint-Etienne. Puis, à la fin de la guerre en 1945, le jeune homme décide de tenter sa chance à Paris, à l’âge de 23 ans.
Il trouve d’abord du travail chez Jeanne Paquin, puis chez Elsa Schiaparelli.
Parallèlement, il fait la connaissance de Jean Cocteau et Christian Bérard, ce qui lui permettra de confectionner les masques et les costumes du film La Belle et la Bête.
En novembre 1949, Pierre Cardin devient le premier tailleur de Christian Dior et participe à la vague « New Look ».
Un an plus tard, il monte sa propre maison, initialement dédié aux costumes de cinéma, puis présente sa première collection de haute couture en 1953.
Dans les années 60, fidèle à la ville de ses débuts, il confie à la maison Staron la production de la célèbre étoffe Goumba, promouvant le savoir-faire stéphanois dans le monde entier.
Il n’en finira plus dès lors de démontrer son talent avec de nombreux prix dont le dé d’or.
« On ne vient pas au monde avec une personnalité, il faut se la faire ».
Au nom des élus du conseil municipal de Saint-Etienne et de la Métropole Stéphanoise, j’adresse, à sa famille et à ses proches, mes plus sincères condoléances.