« Dans les yeux des sapeurs-pompiers”: Une exposition sur le quotidien des Sapeurs-pompiers de la Loire

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Les Locaux du Club de la Presse et de la Communication à Saint-Etienne accueille du 17 Février au 6 Mars l’exposition « Dans les yeux des sapeurs-pompier”. Une quarantaine de photos sont exposées pour en savoir plus sur le quotidien des Sapeurs-pompiers de la Loire – SDIS 42.

Il s’agit de la première exposition d’une série organisée par le Club de la Presse et de la Communication de la Loire dans ses locaux à Saint-Etienne.

C’était l’occasion de faire une interview avec Sébastien Perrier, pompier volontaire et photographe amateur au SDIS 42 depuis 25 ans, à la fois sur l’expo et sur son parcours professionnel en tant que photographe sapeur-pompier.

Une exposition sur les photos du Sapeurs-pompiers SDIS 42 dans les locaux du Club de la Presse. Comment trouvez-vous cette idée?

C’est une très bonne idée, cela ne s’est jamais fait. C’est une expo sur notre profession. Généralement, c’est le service SDIS qui communique nos photos. Cette fois nous avons ouvert au public pour qu’il connaisse un petit peu notre métier, nos différentes missions et qu’il se rende compte qu’il y a des photographes qui prennent du temps pour faire des photos et mettent en valeur le travail des collègues. C’est aussi la reconnaissance de toute une équipe de photographes qui s’entend super bien et puis la reconnaissance du travail des sapeurs-pompiers au quotidien et la mise en valeur de leurs mission auprès de la population.

C’est dangereux d’être photographe sapeur-pompier?

Cela peut être dangereux, mais l’avantage qu’on a par rapport à un photographe qui vient de l’extérieur, c’est qu’on connaît le métier, parce qu’on est tous sapeur-pompier. Donc, on sait où se positionner pour éviter de se mettre au mauvais endroit. On sait où se positionner pour ne pas gêner nos collègues dans leurs actions. On sait anticiper la suite de la mission qu’ils vont avoir à réaliser. Généralement on ne prend pas de risque en faisant ses photos.

Vous êtes un des lauréats des Trophées du Club de la presse. Votre photo a été désignée la meilleure photo de l’année. Quels sont vos souvenirs de cette soirée?

J’ai été surpris parce que pour moi, beaucoup d’entre nous auraient mérité ce trophée. Après, je suis vraiment content parce que ça fait maintenant 25 ans que je prends des photos, donc c’est aussi le mérite des années passées. En plus, je suis content parce que c’est une photo noir et blanc et aujourd’hui, les photos noir et blanc, on les voit de moins en moins avec le modernisme, et beaucoup sont dans des couleurs très flashy.

C’était difficile de choisir la meilleure photo?

Oui, parce qu’on en a tellement! Et on les aime toutes, nos photos. Quand on les prend, on essaye de faire un bon cliché, il faut qu’elles soient parfaites, ces photos, ou qu’elles donnent une émotion aux gens. Ce qui fait que c’est difficile à choisir. Le choix pour cette exposition est très bon, parce qu’on trouve de tout. La passion pour les photos m’a été transmise par mon père qui prenait déjà des photos à l’époque aussi pour le service, et on fait perdurer cela.

Merci beaucoup pour cette interview

Propos recueillis par Elena Robu

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