COVID-19 : Bilan de l’opération de dépistage à Saint-Étienne

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L’opération de dépistage à Saint-Étienne qui s’est déroulée en deux périodes a permis de dépister au total plus de 20 000 personnes, dont 14 000 au titre de la campagne et 6 000 personnes symptomatiques ou cas contacts, selon les chiffres publiées sur le site de l’Agence Régionale de Santé Auvergne Rhône-Alpes.

Environ 900 personnes positives ont pu être identifiées, ce sont autant de chaînes de contamination qui ont été stoppées.

7 000 personnes ont été accueillies en janvier (avec un taux de positivité à 2%) dans l’un des 14 centres aménagés pour l’occasion dans les différents quartiers de la ville ainsi que chez les partenaires.

En février, 7 100 personnes ont bénéficié du test salivaire (dont 170 résultats positifs, soit un taux de positivité de 2,4%) dans le cadre d’un protocole de recherche unique « AutoCov » dont le CHU était le promoteur.

Cette expérimentation, exclusivement basée sur des auto-prélèvements salivaires, avait pour
objectifs d’évaluer la faisabilité de cette méthodologie et de comparer les performances du test antigénique par rapport au test RT-PCR. Chaque participant a ainsi pu réaliser lui-même le prélèvement de salive, à partir duquel les deux analyses ont été effectuées.

Les premiers enseignements à retenir de cette opération

Ces différentes modalités proposées aux stéphanois en février ont permis de cibler un public au profil d’âge et aux caractéristiques socio-professionnelles plus variés que lors de la campagne de janvier.

Lors des deux campagnes, les taux de positivité les plus élevés ont été observés chez les personnes de moins de 40 ans.

De façon globale, les tests antigéniques salivaires dépistent les patients présentant les charges virales les plus fortes (dits « super-contaminateurs ») mais ne « voient » pas les sujets avec des charges virales faibles. Sur les 130 premiers prélèvements positifs analysées, il a été identifié 68% de variants (variant dit anglais en grande majorité).

Les analyses se poursuivent au CHU tant sous l’angle virologique que sous celui des données médico-sociales ; elles seront diffusées dans les prochaines semaines pour retirer l’entier bénéfice de cette expérimentation.

Cette campagne a permis de rappeler que le couple dépistage-isolement des positifs reste un levier majeur de maîtrise de l’épidémie en parallèle de la vaccination pour freiner la circulation du virus tout en responsabilisant les habitants. Les chiffres relativement faibles de la circulation virale dans notre département pourraient s’expliquer en partie par les retombées directes et indirectes de la première campagne stéphanoise réalisée au lendemain des fêtes de début d’année.

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