Bilan 2019 des contrôles sur la sécurité des jouets : 16% des jouets analysés par la DGCCRF sont dangereux
Selon le bilan 2019 des contrôles sur la sécurité des jouets de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), 16% des jouets analysés en laboratoire sont dangereux.
Les enquêteurs de la DGCCRF ont prélevé 760 jouets en ciblant notamment ceux qui leur paraissaient présenter un risque. Ces jouets ont été analysés par le Service commun des laboratoires (Laboratoires de Lille et de Marseille). 16 % de ces jouets ont été déclarés dangereux, indique un communiqué de la DGCCRF.
Les contrôles des enquêteurs de la DGCCRF sont effectués à toutes les étapes de la chaîne de
commercialisation : lieux de fabrication, sites d’importation, grande distribution, commerces de détail, commerces non sédentaires (marchés de Noël notamment), boutiques de parcs d’attraction et sites de ventes à distance.
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Les manquements en matière d’informations de sécurité les plus couramment rencontrés sont les suivants :
- l’absence du marquage CE, qui atteste du respect des exigences essentielles de sécurité réglementaires
- l’absence d’avertissements réglementaires, tels les avertissements spécifiques des jouets nautiques, jouets d’activité, etc.
- l’utilisation abusive de l’avertissement de restriction d’âge 0/3 ans sur des jouets manifestement destinés aux enfants de plus de 3 ans ;
- la non-utilisation de la langue française pour les avertissements de sécurité, les modes d’emploi / notices d’instruction qui reste toujours problématique chaque année, sachant que des consignes de sécurité pas ou mal appliquées peuvent entraîner une mauvaise utilisation et, en conséquence, un risque accru d’accident.
« La principale cause de dangerosité enregistrée en 2019 reste la présence de petits éléments dans les jouets destinés aux enfants de moins de 3 ans. D’autres causes de dangerosité ont été relevées, notamment l’accessibilité des piles-boutons, l’intensité lumineuse des LED, l’inflammabilité des costumes de déguisement, la présence de substances chimiques « nitrosamines » dans les ballons de baudruche ainsi que la mauvaise qualité microbiologique des jouets à base d’eau », constate la DGCCRF.
Après ces contrôles et campagnes de rappels, «plus de 86.000 produits ont été remis en conformité au moyen d’un réétiquetage», indique la DGCCRF. Mais aussi, ces actions ont conduit à «plus de 117.000 produits détruits dont 32.962 peintures aux doigts, 20.270 slimes, 14.363 peluches, 9700 déguisements, 3217 palettes de maquillage et 1400 poupées».
Des mises en garde à avoir en tête avant de procéder aux derniers achats de Noël.